ÉTRANGES RENCONTRES....
RÈGLE DU JEU:
imaginer des rencontres insolites
MEURSAULT ET CAMUS SE RENCONTRENT DANS LE RESTAURANT DE CÉLESTE, À ALGER
LISTE DES TEXTES ET AUTEURS (2d 7):
Patrick Tapiol
Teresa Roig
Xavier Roca
Patricia Rodríguez
Claudia Mendoza
Catherine Samper
Lola Vazquez
XXX
Elisabeth Carné
Acte I, scène 1
La scène a lieu chez Céleste. Meursault est assis, en train de dîner. Camus va chercher Meursault.
MEURSAULT : Qui êtes vous ? (son attitude est indifférente).
CAMUS (en se rapprochant de lui) : Je suis Camus, l´écrivain. (Comme pour lui-même) : Je savais que vous alliez être chez Céleste.
MEURSAULT : Comment ? (maintenant, il lève la tête et le regarde).
CAMUS : Ben , dites-donc ! J´ai écrit votre vie, j´ai écrit votre histoire, le célèbre récit de L´Étranger ! Pourquoi n´irais-je pas savoir que vous étiez en train de dîner chez Céleste ? (il s´asseoit devant lui).
MEURSAULT : L´Etranger ? (surpris). Et qu´est-ce que vous voulez de moi ?
CAMUS : Je voulais discuter un peu avec vous… sur notre situation.
MEURSAULT (encore plus surpris que la première fois): Notre situation ? Quelle situation ?
Il ne comprend rien.
CELESTE (en s´adressant à Camus) : Est-ce que vous voudrez quelque chose à boire ou à manger, Monsieur ?
CAMUS : Une bière, s´il vous plaît.
CELESTE : Oui, Monsieur (il s´en va).
MEURSAULT : Et alors ? Quelle situation ?
CAMUS : Bon, en fait, je voulais vous mettre au courant d´une chose…
MEURSAULT : Laquelle ? (soudain il a l´air intéressé)
CAMUS : C´est sur vous, le personnage principal de L´Étranger .
MEURSAULT (impatient) : Je vous écoute.
CAMUS (il est entre l´enclume et le marteau : il veut le lui raconter mais, à la fois, il a peur de la réaction de Meursault) : Vous êtes mon double.
Meursault reste muet, arrête de mâcher et de manger, il regarde fixement les yeux de Camus Il ne sait pas comment agir, quoi lui répondre…
CAMUS : Euh,…vous…mon…euh, double…(il ne sait pas comment le lui expliquer, il est énervé).
Meursault reste immobile.
CAMUS : Allez ! Réagissez ! Fâchez-vous ! Riez ! Pleurez ! Mais je vous en prie, dites quelque chose ! (il est si à bout de nerfs qu´il éclate).
MEURSAULT : Comment ?
CAMUS : Et bien…, vous êtes pauvre, je suis né pauvre ; vous avez vécu toute votre vie dans un quartier populaire et modeste d´Alger, moi aussi ; dans mon récit, il y a une absence de la figure du père, j´ai vécu toute ma vie sans mon père. Celui-ci est mort à la bataille de la Marne quand j´avais un an. En plus, nous sommes tous les deux algériens et nous avons vécu sous le soleil et la chaleur d´Alger ; nous détestons Paris à cause de la perte de la Méditérannée, car nous aimons la peau bronzée…
CAMUS : Je ne sais pas,… Sur votre nom je peux pas vous dire grand chose, mais pour votre vie, c´est la même que la mienne.
Teresa Roig
Acte I scène 1
La scène se déroule chez Céleste, un dimanche matin. Meursault est assis seul à une table. Il attend qu’on lui apporte son déjeuner. Soudain, un étranger entre dans le bar et s’approche de Meursault…
L’HOMME (hésitant): Est-ce-que je peux m’asseoir ici?
MEURSAULT (étrange): Oui, naturellement.
L’homme sort un petit livre de sa poche et se met à lire.
Qu’est-ce-que vous lisez ?
L'HOMME (sourit soudain) : C’est mon livre, regardez (L’homme lui montre la couverture, et, de son doigt, il pointe son nom)
Albert Camus, c’est mon nom.
MEURSAULT (sursaute soudain, se lève d’un bond, prend la main de Camus et la secoue de haut en bas, excité) Vous êtes Albert Camus? J’ai beaucoup entendu parler de vous (regarde le livre) C’est votre nouveau livre ?
CAMUS (sourit et lui prête le livre, Meursault le prend, s’asseoit et le feuillette) Oui, il raconte l’histoire d’un homme appelé Meursault , il perd sa mère et… (Meursault, effrayé par les ressemblances entre le livre et sa vie, laisse tomber le roman par terre et le ramasse violemment).
MEURSAULT : C’est mon histoire !
CAMUS (continuant de sourire) : Oui, c’est votre histoire.
MEURSAULT (terrorisé) : Mais… comment… ? Vous savez mon futur ?
Camus (sourit) : Oui.
MEURSAULT (Paniqué, criant de terreur) : Alors…Je n’existe pas ! Je suis un personnage fictif !
CAMUS : Oui.
MEURSAULT (fâché du sourire de Camus) : Vous savez ? Vous êtes une personne mauvaise ! Vous inventez des histoires qui sont très… (Pense, se fâche, se lève et donne un coup de poing sur la table) Céleste n’existe pas ? Marie n’existe pas ? Et le petit chaperon rouge ! Il existe, lui ?
CAMUS : Ne vous fâchez donc pas ! Les écrivains ne sont pas des personnes mauvaises. Si je ne vous avais pas écrit vous ne seriez pas ici !
MEURSAULT (Pense à ce que Camus vient de lui dire et s’asseoit, plus tranquille). D’accord, compris. Je n’existe pas… (Meursault ouvre le livre et le lit. Il se montre indifférent à ce qu’il vient de lire) Bon, je tue un Arabe, je meurs… (D’un ton ironique) J’aime votre histoire.
Il jette le livre à l’écrivain et se lève pour partir. Soudain, apparaît Céleste avec le déjeuner.
Céleste (à Meursault) : Où vas-tu ? (à Camus) Qu’est-ce-que vous voulez, bon homme.
CAMUS : Rien, merci. Je venais seulement lui parler.
MEURSAULT (fâché) : Oui, il venait me dire que je n’existe pas, que je suis un personnage d’un livre. (pense) d’ailleurs, Céleste, toi aussi.
Céleste regarde Camus désespéré
Céleste : Est-ce vrai ?
CAMUS sourit et affirme avec la tête
Céleste (Part avec la tête entre ses mains tout en pleurant et en criant) Je n’existe pas ! Ce n’est pas possible ! (il monte sur une chaise et appelle les personnes qui sont au bar) Écoutez moi, amis ! Personne (pause) d’entre nous (Pause) N’EXISTE !
Hommes et femmes (pensant qu’il est devenu fou) : Mais qu’est-ce qu’il dit !
Céleste : Oui, regardez (il prend le livre de Camus et le montre au public) Nous provenons tous d’ici ! Nous sommes des personnages de fiction !
Hommes et femmes (regardant Camus) : Est-ce vrai ?
CAMUS, tout en souriant, affirme avec la tête. On entend des cris de désespoir. Tout le monde sort du bar, seuls restent Camus et Meursault.
MEURSAULT : Alors, vous aimez ce que vous avez fait ?
CAMUS (souriant) : Vous voulez que nous soyons amis ?
Meursaut se lève et sort du bar. Camus reste assis et continue à lire tout en souriant.
Acte I scène 3
MEURSAULT, CÉLESTE, ALBERT CAMUS
On voit Meursault, dans le restaurant, Chez Céleste. La porte s’ouvre et Albert Camus apparaît. En quelques secondes, il arrive jusqu’où est Meursault.
ALBERT CAMUS : Meursault, est-ce que vous me reconnaissez ?
MEURSAULT : Non, est-ce que je devrais vous connaître ?
CAMUS: Meursault, je suis Albert Camus, c’est à dire que je suis votre auteur, c’est moi qui vous ai créé et qui dirige votre destin.
MEURSAULT : Donc c’est à cause de votre volonté que j’ai tué cet Arabe, c’est aussi à cause de vous que j’ai provoqué ma propre mort ? (En criant) Et c’est à cause de vous que je me suis posé toutes ces questions sur l’importance de l’existence, sur ce destin qui ne m’appartient pas ? C’est donc tout à cause de vous !
Rideau
Xavier Roca
ACTE I, scène 1
ALBERT CAMUS, MEURSAULT
Meursault regarde Camus. Ils font le « jeu des regards » pendant trois minutes. Ils sont debout séparés de deux mètres. Les chaises et les tables du local sont à l’envers.
Ils s’embrassent.
Acte I scène 1
Camus apparaît dans le restaurant de Céleste.
La mort de Meursault est présentée à la télévision, quelqu’un l’a enregistrée.
Acte I, scène 1
CAMUS : Regarde la pièce, étonné. Où suis-je ?
MEURSAULT : Il fume une cigarette, après avoir craché la fumée deux ou trois fois, il sourit péniblement. Vous êtes chez Céleste.
CAMUS : Il le regarde pendant quelques secondes. Je suis Albert Camus, et vous ?
MEURSAULT : Je m’appelle Meursault. Bon, alors, quelle est votre excuse ?
CAMUS : Pourquoi aurais-je besoin d’une excuse ?
Céleste : Ah! Alors vous n’avez vraiment aucune idée des raisons pour lesquelles vous êtes là ? Il leur sert deux cafés, et part.
MEURSAULT : Vous êtes dans le monde des morts.
CAMUS : Pardon ?
MEURSAULT : Mais oui, (il soupire) c’est le monde des morts, là où tout le monde va lorsque sa vie est accomplie. Personne n’est dispensé de cela, hommes, femmes, enfants, personnages de fiction… Moi, par exemple, c’est à cause de vous que je suis mort. Vous m’avez condamné à mort, pour le fait d’avoir tué un Arabe.
CAMUS : Vous êtes donc « L’étranger » ?
MEURSAULT (Il éteint la cigarette et boit petit à petit le café) : Déçu ?
CAMUS : Plutôt étonné, je n’imaginais pas que je vous rencontrerais un jour.
MEURSAULT : Alors, quelle est votre excuse ?
CAMUS : Je ne suis pas certain..., je dirais un accident de voiture. Il boit petit à petit aussi. Finalement il parle d’une voix éteinte. Nous nous sommes trompés.
MEURSAULT : Je sais, moi aussi, je l’ai pensé. Je vois que vous avez eu le temps de songer à la vie et à la mort.
CAMUS : Cela ne veut rien dire, penser à la vie et à la mort… Nous finissons tous pareil.
MEURSAULT : Cela est vrai. Maintenant on est tous des étrangers, rejetés de la vie. Vous êtes triste d’être mort ?
CAMUS : Pas du tout. La mort est une obligation, une condamnation qu’on reçoit dès que nous naissons. Maintenant je suis libre. Et vous ?
MEURSAULT : La vie que je menais était morte aussi. Nous pouvons donc dire que j’ai simplement déménagé. Est-ce que l’idée de me tuer, vous l’avez eu d’un coup, à la fin, ou c’était un assassinat prémédité ?
CAMUS : Plutôt la deuxième option. Mais alors, si la vie et la mort sont la même chose, pourquoi on est là ?
MEURSAULT : Peut-être que c’est le début d’une autre vie. La vie est bien étrange. Tout se doit à des hasards : si maman n’était pas morte, je ne serais pas là ; cela est pareil pour le Tchécoslovaque. Absurde et naturel. Tout est absurde et naturel, parce qu’une chose ne veut rien dire sans l’autre. Si rien n’était absurde, on n’aurait pas la notion de la naturalité des choses.
CAMUS : Cela est vrai. Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
MEURSAULT : Maintenant… on songe.
Les deux hommes continuent à boire leur café.
ACTE I , scène 2
MEURSAULT, ALBERT CAMUS, CÉLESTE
MEURSAULT est, comme d’habitude, en train de déjeuner chez Céleste, un journal dans la main. Soudain, Albert CAMUS entre dans le local et s’asseoit juste à côté de lui.
MEURSAULT à Albert CAMUS : Excusez-moi, c’est bien vous sur la photo de ce journal ? C’est bien vous l’auteur de L´étranger ?
ALBERT CAMUS :Ah ! Oui,monsieur (petits rires). Il a été choisi meilleur livre de la semaine par la revue Capital.
MEURSAULT : Eh bien, monsieur, félicitations !
Albert CAMUS et MEURSAULT se regardent pendant quelques instants sans rien dire.
MEURSAULT : C’est vous ! C’est vous qui m’avez fait naître et mourir ! C’est moi, Meursault ! Je vous cherchais depuis longtemps pour vous parler…
ALBERT CAMUS surpris :Meursault? Mais que me dites-vous ? Meursault n’est qu’un simple personnage de mon livre !
MEURSAULT, insistant : Mais, vous ne me voyez donc pas ? Ne suis-je pas exactement comme vous m’imaginiez ? Ne sommes nous pas ici, chez Céleste comme moi d’habitude ? (Silence) Alors ?
ALBERT CAMUS inquiet et pensif, regarde Meursault. Mais…c’est vrai ! C’est vous ! Alors là…je ne m’y attendais pas ! Comment allez vous ?
MEURSAULT, très calme : Comment je vais ? Ça va dans l’ensemble. Je me suis fait guillotiner, ma mère est morte, j’ai tué un Arabe, mais, dans l’ensemble, je vais bien.
ALBERT CAMUS : Oh ! Mais, vous savez, je ne voulais que me refléter dans vous ! Aucun des deux n’a eu de relations très affectives avec sa mère, nous aimons la mer, la plage et le soleil (que nous détestons aussi !). Nous avons vécu tous les deux à Alger.
MEURSAULT : Ah, bon.
ALBERT CAMUS : Nous sommes tous les deux morts jeunes, nous n’avons pas connu de père…Vous voyez ?Je me suis bien reflété dans vous !
MEURSAULT : Oui, je vois.
ALBERT CAMUS, un peu embarrassé : Mais, vous savez, vous pouvez me parler, me dire ce que vous pensez. Vous pouvez me dire si vous êtes d’accord avec moi ou pas.
MEURSAULT : Oui, je trouve ma vie assez intéressante…
ALBERT CAMUS : Et Marie ? Et Raymond ? Et l’aumônier ?
MEURSAULT : Marie et Raymond ? Bof…cela fait longtemps que je n’ai plus entendu parler d’eux…quant à l’aumônier, je trouve ce personnage inutile et agaçant.
ALBERT CAMUS, un peu énervé : Bon, pourquoi cherchiez-vous à me parler ?
MEURSAULT : Oh ! Ce n’est que pour vous demander un petit détail sur mon personnage...
ALBERT CAMUS :Je vous écoute.
MEURSAULT : Je voulais juste savoir ce que je suis exactement pour vous. Je cherche à savoir comment vous me voyez et ce que vous attendez de moi.
ALBERT CAMUS : Ce que j’attends de vous ? Je veux que vous choquiez mes lecteurs, que ceux-ci se souviennent que tout homme qui ne pleure pas à l’enterrement de sa mère risque d’être condamné à mort.
MEURSAULT : Donc, si je comprends bien,...ma vie sert à choquer...
ALBERT CAMUS : Votre vie sert à démontrer qu’un homme normal, avec un travail, des habitudes, des amis, peut arriver à commettre un crime. D’ailleurs, je suis désolé de vous avoir tant fait souffrir avec le soleil ce jour là.
MEURSAULT : Eh oui ! Mais c’est cela qui m’a poussé à tirer ! Ce n’est pas la mort de maman !
ALBERT CAMUS insistant : Ce que je veux que vous compreniez c’est que lors de votre procès tous les indices trouvés contre vous on été utilisés ! Même les plus insignifiants !
MEURSAULT : D’accord. En regardant sa montre. Merci de m’avoir écouté. Malheureusement, je dois partir... j’ai un rendez-vous.
ALBERT CAMUS : Avec qui ? Je n’ai rien écrit sur un rendez-vous. moi !
MEURSAULT : Ah non ! Là je suis totalement indépendant de vous, monsieur ! Maintenant je suis libre de faire ce que je veux ! Sans aumônier qui raconte des bêtises, sans personne pour me juger mal, sans Marie qui me demande de l’épouser, sans obligations ! Maintenant c’est moi qui choisis ma vie ! Je pars, je vais être en retard ! (en payant son déjeuner) Je vous félicite encore une fois pour votre article dans les journaux ! (S'adressant à Céleste) Au revoir !
Il part
Catherine Samper, 2d 7
Un jour d´été, lors des années trente, Camus rencontre Meursault à la cuisine de chez Céleste. Une lumière brillante sort d´un étrange livre qui est situé au-dessus du bureau. Cette lumière provient de la maison de Céleste, où comme d´habitude, celui-ci déjeune avec Meursault.
CAMUS : Où suis-je ?
MEURSAULT (surpris) : Vous êtes à Alger, Chez Céleste.
CAMUS (regardant d´un air familier le lieu) : Est-ce que vous vous appelez Meursault ?
MEURSAULT (étourdi) : Comment le savez-vous ?
CAMUS : Je suis votre créateur, Albert Camus.
MEURSAULT (d´un air content) : Oh !! Enchanté, Monsieur ! Merci, de m´avoir créé. Mais, pardonnez-moi, quelles raisons vous ont poussé à me créer ?
CAMUS : En premier lieu, la ressemblance de nos caractères et le même lieu de résidence.
MEURSAULT: Est-ce vous avez une résidence en Algérie ?
CAMUS : Oui, j´en ai justement une à Mondovi.
MEURSAULT : Ah, d´accord !
CÉLESTE (entrant dans la cuisine, fâché avec Meursault car celui-ci ne l'a pas présenté à Camus) : Expliquez-moi, Monsieur, mais j´existe dans le livre « L´Étranger », n´est-ce pas ?
MEURSAULT : Oh, oui, oui…excusez-moi, cher Céleste.
Meursault présente Céleste à Camus.
CAMUS : Enchanté, c´est moi qui t´ai créé.
CÉLESTE : Merci.
Céleste se dirige vers sa chambre.
MEURSAULT : Est-ce que vous pouvez me définir comme une personne différente aux autres ?
CAMUS : J´ai créé une personne indifférente à la mort mais aussi un personnage unique dans l´histoire de la littérature française, ayant une personnalité contradictoire à celles de la réalité. Cependant, j´ai créé un individu avec des ennemis anormaux comme par exemple, le soleil et la lumière.
MEURSAULT : Pourquoi utilisez-vous le soleil comme mon ennemi pendant tout ce livre ?
CAMUS : Parce que cela intrigue les lecteurs et aussi pour rendre ce livre de plus en plus intéressant. Le soleil sera capital pour la suite de l´histoire.
MEURSAULT : Pardonnez-moi si je suis têtu mais je veux savoir pourquoi j´ai attendu entre le premier coup et le quatrième ?
CAMUS (en se dirigeant vers le livre) : Je dois y aller. Je dois finir un livre appelé «
MEURSAULT : Je dois vous demander encore plus de choses, Monsieur.
CAMUS : Meursault, comprenez que vous devez trouver vos erreurs dans votre personnalité et en vous posant des questions vous-même. Je vous ai donné les bases, maintenant c´est à vous.
La scène finit avec l´apparition d´une lumière bleue dans ce livre appelé « L´étranger ».
Elisabeth CARNÉ, 2d 7, 2007