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LETTRE À ZOLA : impressions de lecture

                                                      8/01/2008

Carmen Corpas

C/ San Rafael 58

08173 Sant Cugat del Vallés (Barcelone)

 

 

 

 

                                       à

                                   Mr. Émile Zola

 

 

 

 

                                  20 Rue Sant Joseph

 

                                  91003 Aix-en-Provence  (France)

 

 

 

                       Cher Mr. Émile Zola,

 

 

   Je suis une élève de seconde au Lycée Français de Barcelone. Cette année j’ai dû lire une de vos œuvres qui s’appelle Germinal et je voudrais vous faire part de mes impressions. Tout d’abord, je vous assure qu’elles ont été positives. L’idée que vous avez eue de faire un roman qui montre de l’injustice partout est très bien illustrée. J’ai remarqué l’opposition entre les différents types de familles : d’un côté celles des mineurs avec les Maheu, les Levaque et les Pierron, puis celles des bourgeois avec les Grégoire, les Hennebeau et les Deneulin.

 

   Les personnages ont des ressemblances et des différences qui ont beaucoup attiré mon attention. Par exemple Catherine Maheu et Cécile Grégoire représentent toutes deux l’adolescence. Cependant Catherine semble être plus intelligente et indépendante pendant que Cécile est très innocente et vit dans un monde luxueux, très facile et à sa mesure.

   J’aimerais aussi vous dire que j’admire beaucoup la Maheude. Je la trouve très forte et courageuse face à sa vie. Vous faites mourir au cour sdu roman une grande partie de sa famille comme son mari, sa fille Catherine et son fils Zacharie. De plus, elle a une fille bossue, Alzire et un enfant boiteux, Jeanlin. Je ne sais pas comment vous avez pu faire survivre la Maheude après tant de malheurs dans sa famille. C’est bien logique qu’à la fin du roman elle n’ait pas d’autres solutions que de descendre à la mine car il faut bien un salaire pour nourrir six personnes encore vivantes.

   Le personnage d’Étienne Lantier est un de ceux que j’aime le moins car il m’a donné l’impression de: ‘’ J'arrive, je déclenche la grève, j’emmène les mineurs et moi-même dans de pires conditions puis, je m’en vais’’. Cependant, vous avez très bien fait voir qu’il s’agissait d’un roman d’apprentissage. Toutes ses expériences, soit amoureuses avec Catherine, soit pendant le travail à la mine et sous de telles conditions, ont fait de lui quelqu’un de plus mûr que lorsqu’il était arrivé.

   La mort de Cécile par Bonnemort me parait correcte et juste. Si elle n’était pas morte, l’histoire n’aurait pas eu de malheurs chez les bourgeois donc ça aurait été très injuste après une dizaine de morts de pauvres mineurs.

   Pour finir de parler des personnages, j’aimerais parler d’animaux car eux aussi jouent un rôle. Je voudrais vous dire que je n’ai pas aimé que les animaux comme Pologne, la lapine de Rasseneur, et les chevaux Trompette et Bataille, meurent. Pourquoi les avez-vous fait mourir ? Je trouve qu’ils auraient pu avoir un autre destin.

  J’ai fini de dire ce que je pense sur les personnages et j’aimerais parler maintenant des conditions de vie dans la société de votre roman. Les descriptions des repas dans ces différentes familles m’ont assez impressionnée. Vous avez fait une opposition très remarquable entre les familles car  les mineurs arrivent à peine à survivre avec un peu de soupe et parfois rien, pendant que les bourgeois ont du ‘’rôti’’, des ‘’œufs brouillés aux truffes’’ et du ‘’chambertin’’. Les conditions des mineurs sont très déplorables dès le commencement du roman et elles vont être encore pires avec le nouveau tarif qui va leur être imposé. Je trouve que c’est une très bonne raison pour déclencher la grève. Les conditions dans lesquelles vivent les mineurs ne peuvent être pires et non seulement en pensant aux repas. Ils finissent par être obligés de vendre des choses s'ils veulent réussir à avoir de l’argent pour survivre. Par exemple, vous racontez que les Maheu vendent leur coucou. Puis les enfants jouent aussi leur rôle pour essayer de survivre: le petit Jeanlin de douze ans, Bébert et Lydie arrivent à voler de l’argent et de quoi manger à une puvre vieille fmme qui venait de faire ses courses, par exemple.  

Et pour finir ma critique, je veux vous remercier d’avoir consacré dix minutes de votre vie à lire ma lettre.

 

 

 

                                Mes meilleures salutations,

 

 

 

 

 

 

                           Carmen Corpas, élève de 2nde

 

 

 

 

 

 

P.S. : De mon point de vue, je trouve que c’est une excellente œuvre que je trouve très adaptée pour lire au Lycée car on apprend beaucoup de choses sur d’autres milieux sociaux et d’autres époques. Cependant, j’oublie de vous dire que je n’ai compris le choix du titre ainsi que la métaphore de la germination qu’à la fin du livre.


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