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LETTRE À ÉMILE ZOLA : propositions alternatives

LETTRE À ÉMILE ZOLA
 
règle du jeu:

après la lecture de GERMINAL, écrire une lettre à Emile Zola pour lui demander de changer le sort réservé à deux de ses personnages, à choisir dans la liste suivante:
Alzire, Catherine, Jeanlin, Maheu, Lydie et Bébert, la Mouquette, Maigrat, Chaval, Bataille
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Mr Emile Zola
 
Av. Saint-Martin
 
75016 Paris
 
 
                                          
                                                            Paris, le 17 décembre 1885
 
 
                    Monsieur Zola,
 
 
                                        
        J'ai eu le plaisir de lire votre dernier chef-œuvre des Rougon-Macquart, Germinal, paru il y a trois semaines. Je peux dire que je l'ai lu avec une rapidité dont je me croyais incapable. Mais si le début m'a envoûtée, la fin m'a déçue à certains passages.
 
      Je profite donc de cette lettre pour vous féliciter pour vos écrits, Germinal et tous les autres Rougon-Macquart, et pour vous faire part de mes sentiments à propos du sort de deux des personnages de l'œuvre.
 
      J'avoue avoir été fort surprise par la fin que vous avez réservée à la petite Alzire. Celle-ci, prise de spasmes et de fièvres affreuses est finalement morte de faim. Fallait-il vraiment la faire mourir si tôt dans l'histoire? Ne valait-il pas mieux qu'elle vive? C'est en tout cas mon avis. Je pense qu'elle aurait dû survivre en s'en sortant avec un tic maladif – un peu du genre de celui de Bonnemort qui crache – qui aurait fait qu'elle garde la marque physique à vie de la grève des mineurs. Ainsi, elle aurait été celle qui rappellerait l'époque de souffrance vécue pour rien, la misère obtenue pour tant d'efforts, à tout moment, sans relâche, à toute personne se trouvant auprès d'elle. Cela aurait été une sorte de malédiction jetée à "la plus douce, la plus intelligente et la seule qui aidât au ménage" des Maheu. Elle se serait occupée à vie de la maison et des petits pendant que la Maheude travaille à la mine et aurait été chargée par sa mère de faire les routes avec Lénore et Henri. Etant bossue, elle aurait fait d'autant plus de peine…
 
       Mais Alzire n'a pas été la seule à me surprendre par sa fin; je m'attendais à un autre genre de destin pour Jeanlin. En effet, tant de fois déjà vous avez exprimé comment cet enfant était infâme, sans scrupules – capable même de tuer – et insouciant de sa famille par son égoïsme et son indifférence sans limites que je vois mal comment il a pu finir par travailler sagement à la mine pour sa famille comme "nettoyeur de gros". Voyez vous, Jeanlin étant déjà un petit voyou, je le voyais plutôt quitter la mine en abandonnant sa famille et suivre Etienne en douce par les routes puis par le train en se cachant et arriver à Paris. Personnellement, je trouve que Jeanlin ressemble aux petits voyous des romans espagnols du XVIème siècle siècle, les "pícaros", et il aurait très bien pu survivre dans la capitale en suivant ce genre de conduite. Cela aurait été une misère de plus pour la Maheude, car elle aurait eu vingt sous en moins et donc une vie d'autant plus difficile.
 
        Finalement, je souhaite vous remercier d'avoir eu la gentillesse et d'avoir pris le temps de lire ma lettre.
 
       Cordialement, 

                                  Béatrice Neyrac

Béatrice Neyrac, 2d 6, Barcelone, 2007

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  le  13 Janvier 1887,

                        Mr. Zola,                                                                                                                              

       Après avoir fini la lecture de votre roman, Germinal, j'ai été surpris par le sort de certains personnages, dont Catherine et Jeanlin. C'est pour cela que je vous demande de modifier, voire changer entièrement le sort de ces personnages. Ci-dessous, je vais vous exposer les idées et raisons qui m'ont poussé à vouloir changer le destin de ces personnages.         Le premier personnage dont je voudrais vous parler est Catherine. Catherine meurt de faim et de fièvre lorsqu'elle est coincée avec Etienne dans la mine. J'ai trouvé que c'était une mort  tragique alors que Catherine a toujours veillé sur ses frères et soeurs. C'est aussi une personne généreuse; on le voit lors du premier jour de travail d'Etienne dans la mine. Catherine lui a offert la moitié de son casse-croûte car il n'avait rien à manger. Je propose que Catherine survive, qu'elle revienne vivre avec sa famille qui a besoin d'elle.

         Deuxièmement je voudrais vous parler de Jeanlin. Agé seulement de douze ans, il est déjà un assassin. Il a égorgé un soldat qui surveillait la mine. De plus, il est immoral: il poursuit Pologne, la lapine de Souvarine, jusqu'à la blesser gravement. C'est un personnage cruel et sans pitié. Il est aussi un tyran. On le voit quand il est avec Bébert et Lydie car il décide de tout. D'autre part il est avare. Il trouve des provisions dans la mine, après l'effondrement, qu'il ne partage pas.  Dans son cas je propose que, lorsqu'il est attrapé sous les roches dans la mine, on ne puisse pas le sauver et qu'il y meure.

    Voilà le destin que je vous propose pour ces deux personnages, en espérant que ça vous plaira.

       Merci de votre attention,

   

                                                           Luka Bader, 2d 6

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Lluís Sánchez Ribalta
Av/ Pla del Vinyet

maison 18-20

08172 Sant Cugat
Espagne 
                                                                        Lundi 17 décembre 2007, 


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