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INCIPITS DE ROMANS élèves de 4ème 8

règle : inventer un début de roman en choisissant, dans une liste donnée,  une première phrase d'un incipit réel rendu anonyme


auteurs:

Jessica Kempell
Tomás Gamucci
Marta Bascones
Salomé Pascual
Alexandre Artiach
Margot Gaultier
Helena Lacalle
Agata Romero
Loïc Guillaume
Pía González
Ester Pellicé


 

 

 

 

     On nous poussa dans une grande salle blanche. Au fond, un lit aux barreaux rouillés était installé maladroitement. Mes frères et sœurs, peureux, restèrent en arrière. Mamuné était immobile, allongée les bras sur la poitrine. Sa figure, pâle, me perça les yeux. Son visage éteint resta pour toujours dans ma mémoire. Ce fut le dernier contact avec la femme de mes rêves. Je caressais sa main froide quand l’infirmière, d’un geste brusque, couvrit le corps sans vie qui m’avait fait pleurer tant de temps. Calounda, la plus petite de mes sœurs, s’approcha lentement. Sa maman était partie et les larmes commençaient à dévaler sur ses joues.

     Kinshasa était en guerre et depuis deux années, on attendait des nouvelles de mon père. Il était allé à l’armée de Maï Kaboul. On était seuls. Sans Mamuné, sans argent et sans nourriture, la mort était déjà parmi nous. Je n’avais même pas quinze ans,e qui voulait dire que si j’informais la sécurité sociale, on serait tous séparés. Peut-être adoptés par une famille à la peau blanche. Comme celle qui avait tué Kaliné. Les mauvaises pensées m’envahissaient. Ceci était certain, personne ne devait savoir que maintenant la responsabilité de mes quatre frères et sœurs était mienne.

     Le docteur se dirigeait vers nous. Il me fit un  signe violent qui m’indiqua que je devais partir. Avec Calounda dans mes bras, j’ouvris la porte et sortit en courant de ce maudit hôpital qui venait de m’enlever ma mère.


Jessica Kempell


       On nous poussa dans une grande salle blanche où les soldats nous laissèrent pendant des jours. Ma mère avait la jambe cassée et mon père se désespérait inutilement. Ils nous avaient attrapés. Tout ça à cause de ma sœur, elle avait insulté le dictateur. Elle était condamnée à mort.

 

     J´avait seulement six ans quand le dictateur avait pris le pouvoir après un violent coup d´état où moururent deux membres du parlement. Depuis ce jour-là le soleil ne se leva plus sur notre pays. Les grandes villes se transformèrent en d´énormes camps de concentration type nazi et dans les campagnes , chaque grain de terre était contrôlé, mais les paysans réussissaient à cacher la plus grande partie des fugitifs qui passaient la frontière qui séparait la ville des campagnes.

 

     Nous, on n´eut pas tellement de chance car on nous arrêta à la frontière et pour ça on avait tous terminé dans cette horrible prison.

 

     À l´intérieur de cette salle, il y avait tous les condamnés à mort par le dictateur. Il était presque impossible d´échapper car il n´y avait ni fenêtre qui donne a l´extérieur, ni porte à barreaux, tout était blindé.  Il y avait seulement une fenêtre de cinq centimètres d´épaisseur d´où on pouvait observer les autres salles de la prison.

 

     Il y avait deux solutions : l´une se laisser décapiter, et l´autre tenterde s´échapper pendant l´heure du repas.

 

Tomás Gamucci




     J’étais plongé dans une de ces rêveries profondes qui saisissent tout le monde, même un homme frivole, au sein des fêtes les plus tumultueuses.

     La fête avait lieu à la plage, c’était un ami qui m’avait invité. Je n’avais pas trop envie d’y aller, mais il avait insisté: il disait que je devais prendre un peu l’air et oublier tout ce qui s’était passé les derniers mois. C’est vrai qu’il avait raison, j’étais resté enfermé chez moi pendant tout le premier mois de vacances. Je n’avais envie de rien faire, la seule chose qui restait dans mes pensées était elle...
     Mais enfin, revenons à la fête.

     Je m’étais un peu retiré, j’étais assis sur le sable, regardant vers l’horizon. J’écoutais attentivement le bruit de la mer, les vagues qui arrivaient au bord de la plage. J’ai ensuite observé autour de moi, c’était joli. Derrière moi, on voyait un espace illuminé et bruyant au milieu de la plage, si calme et obscure.

     J’aperçus quelque temps après une belle silhouette qui s’approchait lentement; et puis, cette jolie forme s’assit à côté de moi, sans rien dire. J’attendais qu’elle dise quelque chose, mais elle contemplait le paysage, immobile et fascinée, comme un enfant âgé déjà de six ans qui voyait la mer pour la première fois.

-“Joli, n’est-ce pas?” dit-elle enfin.

Je laissai passer un instant avant de répondre:

-“Oui.”

     Un peu plus tard j’appris qu’elle venait se promener ici chaque nuit. Elle avait hérité de son grand-père une maison à la plage, très proche d’òu nous étions.

    
Il était déjà tard, je devais revenir à la fête et dire adieu, remercier Jean de m’avoir invité à sa fête.

     J’arrivai chez moi. Je me demandais si je reverrai cette belle silhouette que je venais de connaître.



Marta Bascones

 


  On nous poussa dans une grande salle blanche, dans laquelle on  trouva un fauteuil, un canapé, trois chaises. Je ne comprenais pas ce que je faisais là-bas, mais je me rendis compte que je n’étais pas toute seule. Il y avait avec moi deux autres filles et trois garçons. Les deux filles dormaient sur le canapé et deux garçons aussi. Chacun sur une chaise. Ils avaient  un air très innocent, tandis que le troisième garçon, lui était réveillé. Il s’approcha vers moi et me tendit la main. Je ne savais pas vraiment quoi faire : j’avais peur !

 

   Je réfléchis un instant et je déduisis que je devais lui faire confiance, car il n’y avait personne d’autre à part lui. Il s’appelait David. On commença à discuter. Les deux on se demandait  ce qu’on faisait ici.
     Quelques heures plus tard, après une intense conversation, je savais pas mal de choses sur lui, et de même lui pour moi. Lorsque tous les autres furent réveillés, nous décidâmes de parler sérieusement de ce qui se passait. J’observais la salle d’en haut en bas, et je remarquai une caméra située dans un angle de la salle. David décida de  mettre sur elle son pull pour que la caméra ne puisse enregistréerce qui se passait. À ce même instant une musique sonna : « Help » ,The Beatles. Les deux filles paniquèrent, et David et moi cherchâmes d’où venait la musique. Pendant ce temps les autres garçons essayaient de tranquilliser les filles. Tout a coup un des murs se défonça et des hommes armés apparurent. C’était la police !

 

 

 

 

 

   On nous emmena dans un camion qui nous conduisit dans une salle ou il avait une table et un policier. Il me questionna sur ce qu’il s'était passé, mais je ne savais quoi répondre. Il nous fit rentrer dans un autre camion et après quelques heures je m’endormis.

 

 

Et maintenant je suis ici. Dans cette espèce d’hôpital avec des murs pâles, avec des gens qui crient, qui pleurent, habillés avec des chemisiers blancs.

  - J’ai peur ! Aidez-moi !


                                     Salomé Pascual


     L’étranger arriva en février, par une matinée brumeuse, dans un tourbillon de vent et de neige. Mon mari, Pierre, et moi, le vîmes s’aventurer sur nos terres depuis notre petite chaumière. Le mystérieux personnage s’apprêtait à frapper à la porte quand nous lui ouvrîmes en lui demandant qui il était et ce qu’il faisait chez nous. Le nouveau venu nous dit qu’il se nommait Julien et qu’il cherchait un refuge pour quelque temps. En échange, il nous proposa de travailler gratuitement comme s’il était de la famille. Après y avoir réfléchi, Pierre et moi acceptâmes et lui offrîmes une chambre.

         Le jour suivant, je me réveillai tôt et descendis dans la cuisine. À mon arrivée, je trouvai Julien faisant la vaisselle et à côté de lui, la table avec le petit déjeuner servi. Je m’assis et le stagiaire m’expliqua que comme il ne savait pas si on aimait le thé ou le café, il avait fait les deux. Je remarquai que c’était un jeune garçon aux traits fins et au teint pâle. Il avait des cernes, ce qui montrait qu’il ne dormait pas depuis plusieurs jours. Une heure plus tard, Pierre arriva dans la cuisine et fut surpris de me voir assise à table pendant que le jeune homme travaillait.
        
Après avoir fini de manger, nous nous répartîmes le travail, Pierre alla chercher du bois pour le feu de ce soir. Pendant ce temps, Julien plantait des graines dans le potager et moi je fis le ménage dans la maison. Julien se montra très habile pour le jardinage et pendant près de trois jours, il ne se reposa qu’après avoir fini ses tâches.

        
Un jour que je revenais du marché, je le vis enlever sa chemise et je vis qu’une longue cicatrice traversait son dos. Je lui demandai ce qu’il lui était arrivé ; il me répondit que ce n’était rien, mais je remarquai que cette blessure lui avait été faite environ un mois auparavant. Je commençai à soupçonner Julien à cause de sa cicatrice, des jours sans dormir et de cette demande de vivre chez nous. Après ça, je voulu l’espionner.

        
Le lendemain, pendant que Julien coupait des arbres, j’entrai dans sa chambre pour faire le ménage mais aussi pour y jeter un coup d’œil, et j’y trouvai une grande boîte remplie d’armes à feu. Bien sûr, après cette horrible découverte, j’allai le cherchai pour qu’il me donne une explication. Tout à coup, un grand coup de feu et des cris retentirent au loin. Julien entra dans la maison en courant et en hurlant l’air terrifié :

    - « Aide-moi à me cacher, Sophie, ils sont venus me chercher, aide-moAAAAAAAAAARG... ».


                                    
Alexandre Artiach


C'était une nuit extraordinaire. Il y avait eu du vent, il avait cessé , et les étoiles avaient éclaté comme l'herbe. C'était le jour de mon anniversaire, j'étais assise au bord de la piscine avec les pieds dans l'eau , et je me souvenais de cette journée si merveilleuse que j'avais vécue. Ça avait été sûrement le jour le plus magnifique de ma vie. Tout avait commencé dès le matin , je m'étais réveillée d'un profond sommeil, dans ma maison de vacances qui était dans une île appelée Noirmoutier. Mon chat dormait encore dans le grand fauteuil rouge de maman , en face de moi. Je regardais par la fenêtre les arbres bougés très doucement par le vent.

Juste après le petit-déjeuner, Justine et Garance étaient arrivées , pour me souhaiter bon anniversaire et m'aider à préparer la fête. Deux heures après, tout le monde était arrivé, mes amis, mes cousins, ma famille et mes voisins. C'était un très bon moment pour moi, d'être avec toutes les personnes bien aimées à côté de moi. J'avais alors 14 ans.On joua dans la piscine, on fit des batailles d'eau en écoutant de la musique, on s'amusa bien. Le soir, on alla tous à la plage pour se baigner, on fit un feu, on dansa, et on rigola bien .

On s'était tellement amusé... Je regrettais que la journée soit fini.e Tout le monde était déjà parti, même mes parents qui avaient dit qu'ils allaient faire des courses depuis cinq heures. Il était neuf heures du soir, la lune était splendide et éclatante. Tout mon bonheur était parti et je ne voyais plus rien, j'étais toute seule et j'avais peur. Tout à coup, j'entendis quelqu'un s'approcher vers moi ,mais je ne savais pas qui c'était, j'étais terrorisé...

Margot Gaultier



     La neige, qui n´a pas cessé de tomber depuis trois jours, bloque les routes, du petit village situé en Aveyron.

     Le premier jour où il commença à neiger tous les gens de ce petit village étaient contents, car ici il ne neigeait presque jamais. Les gamins jouaient avec la neige et faisaient des bonhommes de neige. Les anciens regardaient tomber la neige et comment les enfants jouaient. Le deuxième jour, les gens commençaient à s´inquiéter car les routes qui communiquaient avec d´autres petits villages situés à six kilomètres étaient coupées. Il y avait des chasse-neiges qui voulaient dégager la route mais ils ne le pouvaient pas car il y avait trop de neige et ils n´avaient pas assez de force pour pouvoir l´enlever. Le troisième jour, il n´y avait plus d´eau et l´électricité était coupée. Les personnes âgées avaient froid et, si ça continuait comme ça, il pourrait y avoir des gens qui cessent de vivre.

      Dans ce petit village ils ne sont pas habitués à ce genre de tempête. Ils sont presque isolés du monde car il n´y avait plus de communication. Cette tempête est très forte. La neige continue à tomber comme le premier jour. Les habitants ne peuvent plus sortir de leur maison car leurs portes sont bloquées par la neige. Pendant la nuit la neige....



Jimmy Macia

 



    La neige, qui n’a pas cessé de tomber depuis trois jours, bloque les routes.

    Pendant tout ce temps, j’ai dû rester dans un monastère appelé Saint Bernard, situé en haut d’une montagne. Je vais vous expliquer comment je suis arrivé dans ce monastère.

    Il y a une semaine mon père m’a dit que ma tante Élise était très malade. J’ai décidé d’aller la visiter car il n’y avait personne avec elle à part la femme de ménage. Elle habitait dans un village des Alpes. Au bout de quatre jours, j’étais sur le point d’arriver chez elle. Quand la nuit était tombée, il a commencé à neiger. En quelques heures, la route était glacée et il y avait plus d’un mètre de neige à côté de la route, mais j’ai décidé de continuer car je voulais arriver le plus tôt possible.

    Je ne pouvais rien voir car les flocons de neige qui tombaient sur ma voiture étaient énormes et, sans que je puisse rien faire, la voiture a glissé. Quand je me suis décidée à ouvrir les yeux, ma voiture était enterrée dans la neige et moi j’étais dedans… Je ne pouvais pas ouvrir les portes et mon téléphone n’avait pas de batterie. J’ai décidé d’attendre le lendemain car j’avais l’espoir que quelqu’un voie ma voiture. Le lendemain, la neige était encore plus haute et il faisait encore plus froid. J’ai ouvert la fenêtre et avec difficulté j’ai réussi à sortir. La voiture était complètement enfoncée dans la neige.  Après avoir marché sans trouver personne, j’ai vu le monastère et les moines m’ont accueillie J’attends encore que la neige finisse de tomber pour aller voir ma tante Élise.


                                                                                   Helena Lacalle

 

 


   « ELLE S’APPELAIT CLAUDE »

 

<Malheureux celui auquel les souvenirs d’enfance n’apportent que crainte et tristesse.

C’était une phrase qui me faisait penser à ma chère Claude.Elle avait du talent, de l’enthousiasme, un peu d’innocence, mais surtout un grand rêve.

C’était en 1964, et à ses dix-sept ans, Claude avait une allure magnifique, même après les longues et terribles opérations qu’elle avait dû souffrir depuis ses onze ans, à cause de gros problèmes d’épaule qui la poursuivaient depuis un terrible accident en voiture. Brune, d’énormes yeux bleus magnifiques, élancée, vive et extravagante,Claude était la deuxième fille du capitaine Victor Carmillani, vieux soldat italien.

Le capitaine était un homme sérieux et très strict, mais aussi tendre et généreux avec ses enfants.

Au contraire, sa femme, Mme Paulette Péjouan, possédait un terrible caractère : égoïste, capricieuse, et sans scrupules.

Et c’est Paulette, la seule et unique responsable d’avoir noyé les rêves de sa fille, qui se voyait déjà en train de nager en mer. Mais ça on le découvrira plus tard.

Claude était esthéticienne à Perpignan, son village natal, qui était près de la frontière espagnole, que quelques années plus tard Claude traversait pour ne plus jamais revenir.

Mais pour l’instant, Claude ne savait rien de son destin ; elle savait juste qu’elle voulait aller à Paris pour devenir une grande star.

 

Agata Romero


     Un jour, j’étais âgé déjà, dans le hall d’un lieu public, un homme est venu vers moi.  C’était un homme qui avait l’air vieux, il portait un bonnet assez étrange et des lunettes de soleil qui cachaient entièrement son visage.Au moins, il était vêtu convenablement. Mais, je vais vous dire que c’était un homme vraiment sinistre, suspect et surtout étrange.Sans rien, dire il me donna une enveloppe fermée, et, soudain, se mêla avec la foule.
     J’étais au Grand Théâtre de New York, il y avait plein de gens et je pouvais seulement voir les enfants de quatre ou cinq ans juchés sur les épaules de leurs parents.
 

 

     Quand je fus dehors, à côté de la vieille 2 CV que mon grand-père m’avait offerte, j’ouvris l’enveloppe, et, à l’intérieur, il y avait un papier avec une adresse et une photo de ma petite sœur, attachée avec une corde à une chaise, dans une salle toute noire avec une lumière éblouissante.

 

 

Ēpouvanté par la situation, je ne savais pas ce que je devais faire.Mais avec du courage et ma vieille voiture je me dirigeais vers l’adresse indiquée.
     Pourquoi ma sœur ? Elle n’avait rien fait ! Ma petite sœur avait 20 ans, elle habitait chez notre oncle et elle étudiait l’achitecture à l’université. Ma sœur est la fille la plus intelligente que j’ai connue dans ma vie. Moi j’habite tout seul. J’ai trente-deux ans et je travaille avec un ami dans un magasin où on est chargés de vendre de vieux objets. Mon seul hobby est d’aller au gymnase.
     Bon, j’étais arrivé, c’était l’adresse écrite sur le papier.
     J’étais dans un petit quartier, assez vieux et complétement marginalisé. Au milieu, il y avait un énorme local qui occupait presque tout le quartier. Je supposais que ça devait être dans ce local où je devais aller, donc, je suis entré et, à l’intérieur, il y avait l’homme qui m’avait donné l’enveloppe.
Il s’est approché de moi et il m’a dit, en souriant, qu’il voulait jouer avec moi.
 
                     Loïc Guillaume


 

 

 LA CABANE

 

 

 

     Je suis seule ici, bien à l’abri du vent et de la tempête de neige. J’ai peur. Je suis dans le noir. On entend les animaux de la forêt. Il est tard. Je crois qu’il est minuit. Je suis dans une sorte de cabane, un refuge de montagne. Le bois grince.

 
 

     Mes amis disent que pour une fille de quatorze ans je suis très courageuse, mais j’ai peur. Les loups hurlent, c’est la pleine lune. Je suis seule et je ne sais que faire.

 

    Dans le village, on raconte que cette cabane est hantée par des fantômes. La légende dit que ce sont les hommes disparus de l’avalanche d’il y a soixante ans.

 
 

    Nous nous sommes perdus dans la montagne et c’est le seul endroit où nous pouvons passer la nuit. Adrien, mon ami d’enfance, m’avait convaincue de rester seule ici pendant qu’il partait chercher du bois.

 
 

     Il tarde énormément. Ça fait déjà une heure qu’il est parti. J’ai peur pour lui. Il faut avouer que je l’aime bien et qu’il jouit d’une beauté hors du commun pour son âge. Il a tout juste deux ans de plus que moi. Mais il se conduit fort bien avec moi.

 
 

     Tout à coup, je vois une ombre traverser la salle, je me mets à crier. Soudain, j’entends un hurlement de fantômes. La panique m’emporte et je sors en courant de la cabane.

 
 

     Alors je me cogne avec Adrien qui porte du bois dans ses bras. Il jette tout par terre et me prend dans ses bras pour me rassurer. Il me raccompagne au refuge où il allume un feu de cheminée.

 
 

    Je suis sur le point de m’endormir. Le bois brûle avec ardeur. Il est tout juste deux heures du matin. Mais, tout à coup, le feu s’étouffe et une trappe s’ouvre avec un fort grincement qui me fait sursauter.  

 

 

 

Pia Gonzalez,  4ème8, Barcelone, 2008

 

 




 LA LICORNE

 C’était une nuit extraordinaire. Il y avait eu du vent, il avait cessé, et les étoiles avaient éclaté comme l’herbe.

Le ciel était noir et les étoiles brillaient. On était tous les quatre allongés dans le jardin en attendant que le jour arrive.

A ma droite était Marie et à ma gauche Jean-Paul, et Claire était debout devant nous. On était calmes, après la semaine du Bac on voulait que l’été arrive, se baigner, partir en voyage, rire pour rien, se faire bronzer.

Moi, j’allais rester, ici, en France, pendant un mois et après j’allais partir chez mes oncles en Amérique pour rencontrer mes cousins.

Nous dormions quand tout à coup nous vîmes apparaître  un animal, comme un cheval mais avec une corne sur le front. Claire l’identifia, c’était une licorne! Elle était blanche, maigre et elle paraissait fatiguée. Elle était très petite mais très jolie. Marie alla chercher dans la cuisine des carottes et de l’eau pour les lui donner.

On ne pouvait pas croire ce qu’on voyait.

Cet animal était sorti d’un livre fantastique comme ceux qu’il y avait dans la chambre de ma petite sœur. Je constatais qu’elle ne marchait pas très bien car elle avait une blessure à la jambe droite.

On ne savait pas d’où elle venait ni à qui elle appartenait. Comment avait-elle eu la blessure ? On ne savait pas qu’on allait se lancer dans une histoire passionnante et pleine de fantaisie.

Le jour suivant nous allâmes chez le vétérinaire pour soigner la blessure de la licorne. C’était seulement un petit coup. Il nous dit qu’elle était en très bonne santé.

Il fallait que cette histoire reste secrète entre nous quatre. On garda la licorne dans la maison de Marie et chaque jour on alla la voir.  

  Ester Pellicé,  4ème 8, Barcelone, 2008


  

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